Ecole, Conférence, Exposition

L'ésadtpm au Murex Festival 2021

Du au

Dans le cadre du partenariat avec le Festival Murex qui se déroulera au sein de nos locaux et ceux de TVT innovation les 2 et 3 juillet, l’ésadtpm propose deux conférences d’artistes par Olga Kisseleva et Ismael Joffroy-Chamdutis ; ainsi que la projection d’un film de Jean-Paul Thibeau du Bureau des paysages en mouvement (esadtpm) et une installation de l’artiste Emmanuel Lagarrigue. Parallèlement nous proposons aux festivaliers trois ateliers d’initiation à la gravure, à la reliure et à la sérigraphie.

Agrandir l'image, .JPG 435Ko (fenêtre modale) © DR - Auteur : DR

 

Conférences de L’ésadtpm Au Festival Murex 2021

 

 

Olga Kisseleva

EDEN- Ethics, Durability, Ecology ,Nature
Samedi 3 juillet à 15h20


Olga Kisseleva est une artiste russe et française résidant à Paris et dans tous les lieux du monde où elle développe ses projets. Pionnière de l’art numérique, elle participe tout d’abord aux Etats-Unis, au début des années 1990, au développement de start-ups de la Silicon Valley tout en collaborant à des projets de recherche à l’Université Columbia et l’Université de Californie. Ces travaux lui permettront de soutenir une thèse en 1996 consacrée aux formes d’hybridation. Elle continue ses recherches en France, en tant qu’artiste et en tant qu’universitaire à l’Université Panthéon-Sorbonne.
Son travail s’appuie sur une démarche scientifique formulant des hypothèses, faisant appel aux sciences exactes, à la biologie génétique, à la géophysique, aux sciences sociales et politiques, et donnant une place singulière et déterminante au spectateur. La nature joue un rôle important dans son travail et met souvent en jeu les questions d’écologie. La confrontation entre les réalités réelles et virtuelles, entre la nature et la technologie sont des traits marquants de son oeuvre.
Depuis 2012, Olga Kisseleva conduit le projet EDEN, pour Ethics-Durability-Ecology-Nature, basé sur un projet de recherche sur les arbres associé à un projet de bioart dans plus de 20 pays. Ce projet qui a été récompensé en 2020 en recevant le Grand Prix de la Commission Européenne pour la collaboration d’innovation entre la technologie et l’art, fait étape au Kenya dans la Vallée du Rift, avec le soutien du Eastern African Museum of Art-Nairobi.
L’artiste présentera à distance la recherche qu’elle mène à travers de la Vallée du Rift, notamment son travail dans le désert de Turkana et de performance qu’elle réalise sur les toits d’un village de l’archipel Lamu, traduisant en couleur les mouvements vitaux des baobabs grâce à un ensemble de capteurs et une analyse scientifique des données.
Ce projet reçoit le soutien de Google LAB, du CNRS, de Orange R&D et du ANIDAN Project.

 

Ismael Joffroy Chandoutis

ART et FLUIDITÉ
Vendredi 2 juillet à 17h


Ismaël Joffroy Chandoutis est un artiste français formé à l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle de Bruxelles, à l’école supérieure d’art Sint-Lukas de Bruxelles, et au Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains, Le Fresnoy.
Son travail vidéo montre l’envers du décor de nos sociétés occidentales structurées par les technologies. Ainsi, dans Ondes noires, 2017, il dresse le portrait de différentes personnes souffrant de la présence de radiations électromagnétiques générées par l’ensemble des outils technologiques que nous utilisons. L’espace et l’environnement sont ainsi filmés par l’artiste comme saignant et souffrant, utilisant la matière numérique avec une certaine virtuosité afin de rendre sensible la douleur ressentie par ces personnes.
Dans SWATTED, 2018, c’est à l’intérieur de l’univers des jeux vidéo que se glisse l’artiste, sans utiliser de caméra, mais en montant des extraits de vidéos de joueurs de jeu swatted par la police, des entretiens avec ces mêmes joueurs, et des images de jeux déconstruites par des développeurs pour ne laisser que la trame filaire du décor. Il offre ainsi à voir la frontière du réel et du virtuel, à l’endroit même où l’une et l’autre se fondent, là-même où notre société s’interroge sur la notion de progrès et la violence qui en est générée.
Ismaël Joffroy Chandoutis a reçu de nombreux prix : en 2018 le Prix Révélation Art Numérique décerné par l’ADAGP, et le Prix Studio Collector ; en 2019, son film SWATTED reçoit le Prix Scam Emergences, le Prix Spécial du Jury Labo au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, le Prix Artistik Rezo, le Prix de meilleur documentaire à Indie Lisboa, ainsi que le Grand Prix Vidéoformes ; il reçoit une mention spécial en 2020 lors des Révélations Emerige Sud à Toulon ; enfin, son film Maalbeek a reçu 4 prix en 2021 dont un au Festival d’Annecy.

 

 

Installation et projection de L’ésadtpm Au Festival Murex 2021

 

 

Jean-Paul Thibeau

PAYSAGES
Vendredi 2 juillet à 21h (place Savonnières)


Jean-Paul Thibeau est un artiste dont le travail échappe à toute classification : Performeur, metteur en espace d’objets et de plantes, spécialiste de l’art des Ikebana, concepteur de situation d’apprentissage, etc. Il crée des
situations qui ouvrent le public à une attention forte, modifiant ainsi la relation de ce dernier au monde qui l’entoure, une forme d’écologie de la perception. Il a conçu et développé la notion de méta-art, c’est-à-dire d’un art collaboratif – du grec ancien méta : indiquant la participation, le déplacement avec -, avec des personnes ou avec des objets.
Son travail prend des formes qui se développent dans le temps, sous forme collaborative de méta-ateliers, le plus souvent dans des écoles supérieures d’art, ou de méta-skholé, comme espace et moment d’apprentissage réciproque. La rencontre, l’hospitalité, la perception et l’expérience sont des étapes et les conditions de son travail.
Dans le cadre du projet de recherche Bureau des Paysages en Mouvements, sous la direction de Valérie Michel-Fauré, Jean-Paul Thibeau a organisé et réalisé un workshop intitulé Un devenir végétal au bord de l’invisible, sous la forme d’une immersion d’une semaine au Domaine du Rayol. Il en est résulté un film de 22mn, réalisé par Guillaume Loiseau qui met en lien l’expérience des artistes invités, des étudiants et du projet de Gilles Clément, concepteur du domaine.

 

Emmanuel Lagarrigue

NOT ELECTRONIC CITY
Vendredi 2 et samedi 3 juillet


Emmanuel Lagarrigue est un artiste français dont le travail se déploie sous forme d’installations et dans lequel le langage joue un rôle prédominant. Si certaines installations permettaient au public de faire l’expérience de la lumière et du son, elles ramenaient le visiteur à la question centrale de la construction personnelle autour du langage, des codes, et de leur traduction.
A l’occasion du festival MUREX, Emmanuel Lagarrigue présente l’installation Not ELECTRONIC CITY. Un monde pressé, déréalisé, les gens s’y croisent, parlent, seuls… : le langage ou son impossibilité,
le « contemporain », sont des sujets chers à Emmanuel Lagarrigue. Ils sont au coeur de la pièce du dramaturge allemand Falk Richter, Electronic City. L’artiste s’en est emparée.
NOT ELECTRONIC CITY est une pièce de théâtre à vivre en immersion, changeant les acteurs en apparitions vidéo, invitant le spectateur à proposer sa propre déambulation dans la pièce. Une pièce de théâtre 2.0 relevant de l’art contemporain, du théâtre et du cinéma. Une expérience à vivre les 2 et 3 juillet au Murex Festival.
Cette oeuvre a été au coeur d’un travail commun conduit en 2019 par l’ESADTPM et l’UFR Ingémédia de l’Université de Toulon, associant les étudiants des deux établissements.

 



Ateliers à L’ésadtpm

 

Sur inscription, Minimum 12 ans - 5 personnes
Vendredi 9h30 – 11h30 ou 14h – 16h30
Samedi 9h30 – 11h30 ou 14h – 16h30

 

Carnet de voyage

Atelier Reliure
Création d’un carnet de voyage de poche avec Anne-Gaële Escudier enseignante de l’atelier reliure de l’ESADTPM.
Une couverture réalisée dans une feuille, quelques pliages, décoration à l’encre colorée, mise en presse et couture à la main… telles seront les étapes de création de votre carnet de voyage réalisé au sein de l’atelier reliure de l’ESADTPM. Ce dernier vous offrira un carnet original avec de petits rangements et une fermeture type enveloppe avec à l’intérieur un cahier de pages vierges pour écrire ou dessiner.

 

Gravure et Linogravure

Atelier Gravure
Découverte et initiation à la gravure avec Nathalie Rodriguez, enseignante de l’atelier gravure de l’ESADTPM.
La gravure, ou estampe, fait partie des pratiques dites « graphiques », au même titre que le dessin, lithographie ou la sérigraphie. À l’origine du processus il y a une esquisse, un dessin, un schéma ou un plan qui servira de base au travail du support à graver. Plusieurs supports peuvent être exploités : plaque de zinc, plaque de cuire, rhénalon, linoléum, bois, ou tetrapack. Les techniques abordées lors des deux ateliers proposés sont: la pointe sèche et la linogravure.
Matin, deux heures et demi de pratique de linogravure pour 3 personnes maximum
Après-midi , trois heures, pointe sèche sur tetrapack d’après des documents visuels de Murex « planches scientifiques de Enst Haeckel »

 

Initiation sérigraphie

Atelier Sérigraphie
workshop d’initiation à la sérigraphie, avec Basile Ghosn, enseignant de l’atelier sérigraphie de l’ESADTPM.
Atelier de découverte passant du dessin des éléments sur papier calque à l’assemblage de ces derniers afin de guider pas à pas les participants pour imprimer un poster sérigraphié offert en fin de séance !