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Étudiant(e)s-entrepreneur(e)s

Mis en ligne le jeudi 15 mai 2025

Diplômée DNSEP de l’ésadtpm en 2022, Charlyne Eckerl est inscrite au Diplôme Universitaire d’étudiant entrepreneur et participe parallèlement au dispositif Pépite afin de développer son projet entrepreneurial.

Photo DR Chalyne Eckerl

Étudiant(e)s-entrepreneur(e)s

Diplômée DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) de l’ésadtpm en 2022, Charlyne Eckerl est inscrite au Diplôme Universitaire d’étudiant entrepreneur (DU2E) et participe parallèlement au dispositif Pépite afin de développer son projet entrepreneurial.

Étudiant(e)s-entrepreneur(e)s

Le diplôme DU2E, porté par l’Université de Toulon, permet de valider en une année un parcours d’étudiant entrepreneur. Basée sur le principe de « Learning by Doing », la formation permet à l’étudiant de passer par les jalons incontournables à tout processus de création d’activités. A l’issue de la formation, les stagiaires auront en outre enrichi leur carnet d’adresses indispensable pour franchir les obstacles de l’idée à la création.

La formation est construite sur un modèle participatif et collaboratif des étudiants et pensée sur la méthode du « design thinking », impliquant des phases de mobilisation, de compréhension, de conception, de test et de prototypage, de déploiement, et de gestion.

Le dispositif Pépite, porté par l’Université de Toulon, est entièrement gratuit. Il permet aux étudiants d’obtenir un statut d’entrepreneur et d’être accompagnés individuellement dans leurs projets, parallèlement à leurs études, par le biais d’ateliers thématiques qui se déroulent le samedi matin et d’un mentorat individuel spécifique.

Témoignage Charlyne Eckerl

« Après le DNSEP, je me suis déclarée en tant qu’artiste-auteur et j’ai postulé pendant 1 an à tous les appels à résidence afin de pouvoir me lancer. Puis, il est venu le temps de me poser les bonnes questions :

· Avec qui je souhaite travailler ?

· Comment je souhaite travailler ?

J’ai donc commencé à cibler les appels à projets et à choisir mes missions. J’ai pu, à plusieurs reprises, travailler avec Olivia Papini à la tête de La Méduse Violette notamment sur une scénographie immersive au Palais Nikaïa à Nice.

Je me suis également recentrée sur ce que j’aimais faire dans ma pratique : le côté artisanal, l’illustration et la création. Une idée a émergé, celle de faire des retraites créatives dans des lieux insolites. Le public serait logé sur place et l’objectif serait de transmettre des techniques artistiques et artisanales ludiques, accessibles à tous : reliure, linogravure… De plus, chacun repartirait à la fin de la retraite avec un objet confectionné, souvenir de ce moment collectif.

Au terme d’une rencontre fortuite avec Thomas Gabelle, l’un des intervenants du DU2E et du dispositif Pépite, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale !

J’ai donc créé mon statut d’étudiant-entrepreneur en plus du statut d’artiste-auteur et me suis inscrite au DU2E et au dispositif Pépite.

J’y trouve une bonne dynamique et le partage des problématiques entre étudiants-entrepreneurs est réel, même si les sujets sont très différents. Cela me permet de développer un réseau différent que celui de l’art et ce cadre rassurant me permet de créer mon métier tout en étant accompagnée.

Je dispose de 3 mentors et les cours proposés sont vraiment pensés dans l’ordre dans lequel nous pourrions en avoir besoin pour avancer dans les projets. Le parcours est vraiment adapté à chaque type de projet et même si nous avons des profils très opposés, nous nous motivons comme jamais !

C’est un plaisir de travailler sur mon concept, la transmission, le partage et le fait d’amener les gens vers un univers créatif sont mes moteurs. Je souhaiterais faire intervenir d’autres artistes en plus des retraites que j’animerai moi-même. Je souhaite également mettre à profit les compétences commerciales de ma maman pour trouver les lieux mais… chaque chose en son temps !

J’ai commencé par faire une étude de marché et des retraites tests pour bien valider ce que j’ai imaginé et mon projet nommé FIKA existe enfin. J’ai quelques pistes pour des lieux partenaires mais continue à chercher activement. »

Affaire à suivre donc.